France
La fusion avec LVMH validée par les actionnaires de Tiffany
Le chemin vers la fusion n’aura pas été de tout repos mais le rachat du joaillier Tiffany par LVMH se concrétise. Après l’annulation d’un premier accord en septembre 2020, l’acquisition de Tiffany par LVMH aura bien lieu en janvier 2021.
Mercredi 30 décembre 2020, les actionnaires de Tiffany se sont réunis en assemblée générale extraordinaire mais également virtuelle, afin de valider le rachat de l’entreprise par le groupe de Bernard Arnault. Un rachat validé à près de 99% par les actionnaires qui permettra une fusion dès le mois de janvier 2021.
Mercredi 30 décembre 2020, les actionnaires de Tiffany se sont réunis en assemblée générale extraordinaire mais également virtuelle, afin de valider le rachat de l’entreprise par le groupe de Bernard Arnault. Un rachat validé à près de 99% par les actionnaires qui permettra une fusion dès le mois de janvier 2021.
Une fusion moins coûteuse que prévu
En septembre 2020, le couple LVMH/Tiffany est sur le point de sceller un premier accord de fusion, mais après les annonces du Président Donald Trump et les mises en garde du ministre de l’Économie Bruno Le Maire, le groupe français fait marche arrière et annule la fusion. Une séparation qui a grandement déplu au joaillier américain qui a menacé de poursuivre LVMH pour rupture abusive et fausse promesse. Les choses se calment en octobre et le couple est de nouveau sur les rails. Le rachat sera cependant moins coûteux, puisqu’il en coûtera 15,8 milliards de dollars à LVMH contre 16,2 milliards de dollars initialement prévus.
En perte de vitesse depuis quelques années, Tiffany devrait profiter de l’expertise de son nouveau groupe pour se montrer plus compétitive face aux nouveaux bijoutiers qui attirent les jeunes générations. Pour le moment, LVMH n’a pas exposé son plan de bataille pour redonner à Tiffany ses lettres de noblesse, ni même encore annoncé l’équipe qui prendra la direction de la nouvelle filiale. De son côté, Tiffany quittera la bourse de New-York après le rachat.
En perte de vitesse depuis quelques années, Tiffany devrait profiter de l’expertise de son nouveau groupe pour se montrer plus compétitive face aux nouveaux bijoutiers qui attirent les jeunes générations. Pour le moment, LVMH n’a pas exposé son plan de bataille pour redonner à Tiffany ses lettres de noblesse, ni même encore annoncé l’équipe qui prendra la direction de la nouvelle filiale. De son côté, Tiffany quittera la bourse de New-York après le rachat.
