France
La supériorité opérationnelle d’Airbus s’affirme
L’histoire de la rivalité Airbus-Boeing s’écrit désormais à l’avantage du constructeur européen. Selon les informations compilées par Reuters, Airbus a livré 73 avions en septembre 2025, contre 55 pour son rival américain. Ce différentiel confirme une tendance structurelle : sur les neuf premiers mois de l’année, Airbus affiche 507 livraisons, contre 440 pour Boeing. Le groupe toulousain s’impose ainsi comme le leader incontesté d’un secteur où la résilience industrielle devient l’atout stratégique majeur.
Derrière la bataille des chiffres, c’est une question d’exécution industrielle. Après une période marquée par les tensions d’approvisionnement, Airbus est parvenu à normaliser son rythme de production. En septembre 2025, la société a enregistré le meilleur mois de livraisons de son histoire récente : 73 appareils livrés sur un seul mois.
Le constructeur a notamment réduit son stock d’avions « gliders » — des appareils assemblés mais dépourvus de moteurs — qui avait atteint une soixantaine d’unités plus tôt dans l’année. Cette fluidification de la chaîne logistique permet à Airbus de se rapprocher de son objectif annuel de 820 livraisons, un jalon clé pour maintenir sa trajectoire financière et conforter ses marges dans un marché tiré par la demande post-pandémie.
En parallèle, Airbus poursuit la montée en cadence de la famille A320neo, véritable colonne vertébrale de son portefeuille. Le groupe vise une production de 75 appareils par mois d’ici quelques années, grâce à l’extension de ses capacités d’assemblage aux États-Unis, en Chine et en Europe. Une stratégie qui lui donne une longueur d’avance dans la conquête des marchés émergents et du segment des monocouloirs.
Derrière la bataille des chiffres, c’est une question d’exécution industrielle. Après une période marquée par les tensions d’approvisionnement, Airbus est parvenu à normaliser son rythme de production. En septembre 2025, la société a enregistré le meilleur mois de livraisons de son histoire récente : 73 appareils livrés sur un seul mois.
Le constructeur a notamment réduit son stock d’avions « gliders » — des appareils assemblés mais dépourvus de moteurs — qui avait atteint une soixantaine d’unités plus tôt dans l’année. Cette fluidification de la chaîne logistique permet à Airbus de se rapprocher de son objectif annuel de 820 livraisons, un jalon clé pour maintenir sa trajectoire financière et conforter ses marges dans un marché tiré par la demande post-pandémie.
En parallèle, Airbus poursuit la montée en cadence de la famille A320neo, véritable colonne vertébrale de son portefeuille. Le groupe vise une production de 75 appareils par mois d’ici quelques années, grâce à l’extension de ses capacités d’assemblage aux États-Unis, en Chine et en Europe. Une stratégie qui lui donne une longueur d’avance dans la conquête des marchés émergents et du segment des monocouloirs.
L’A320 détrône le 737 : un tournant historique
L’année 2025 marque un basculement symbolique : la famille A320 a désormais dépassé le Boeing 737 avec 12.260 livraisons cumulées, soit 48 appareils de plus que son concurrent. Cet écart reste modeste, mais il consacre un changement de paradigme. Après plus d’un demi-siècle de domination américaine, la couronne du best-seller mondial revient à un avion européen.
Ce succès repose sur une double équation : une plateforme fiable, continuellement modernisée, et un réseau industriel mondialisé. En diversifiant ses sites d’assemblage et en sécurisant ses approvisionnements — notamment via le rachat partiel de Spirit AeroSystems, attendu d’ici fin 2025 — Airbus renforce son autonomie stratégique.
Sur le plan commercial, la supériorité du constructeur se reflète dans la stabilité de ses carnets de commandes. Les compagnies aériennes, en quête d’efficacité énergétique et de visibilité opérationnelle, privilégient désormais des modèles dont les délais de livraison sont mieux maîtrisés. Dans ce contexte, Airbus capitalise sur sa crédibilité technique et son maillage industriel.
Ce succès repose sur une double équation : une plateforme fiable, continuellement modernisée, et un réseau industriel mondialisé. En diversifiant ses sites d’assemblage et en sécurisant ses approvisionnements — notamment via le rachat partiel de Spirit AeroSystems, attendu d’ici fin 2025 — Airbus renforce son autonomie stratégique.
Sur le plan commercial, la supériorité du constructeur se reflète dans la stabilité de ses carnets de commandes. Les compagnies aériennes, en quête d’efficacité énergétique et de visibilité opérationnelle, privilégient désormais des modèles dont les délais de livraison sont mieux maîtrisés. Dans ce contexte, Airbus capitalise sur sa crédibilité technique et son maillage industriel.
Boeing en repli stratégique, Airbus en position de force
Chez Boeing, la dynamique est inverse. Avec 55 livraisons en septembre et 440 sur neuf mois, le groupe américain reste à distance respectable. Ses difficultés de production sur le 737 MAX et les contraintes liées au contrôle qualité du 787 Dreamliner freinent encore le redressement. Malgré un carnet de commandes solide, la société de Seattle peine à retrouver la stabilité de sa chaîne industrielle.
Pour les investisseurs comme pour les fournisseurs, le contraste entre les deux modèles industriels est frappant. Airbus affiche une trajectoire ascendante, soutenue par la demande et par une gestion plus prévisible de ses cycles. Boeing, lui, doit arbitrer entre la remise à niveau de ses procédés et la préparation de son futur appareil monocouloir.
À court terme, Airbus domine à la fois en volumes et en image. Mais la compétition reste ouverte : les carnets de commandes cumulés des deux groupes dépassent encore les 15 000 unités, garantissant une rivalité durable. Reste à savoir si Boeing saura transformer son redressement industriel en avantage stratégique. Pour l’heure, c’est bien Airbus qui donne le ton dans le ciel mondial.
Pour les investisseurs comme pour les fournisseurs, le contraste entre les deux modèles industriels est frappant. Airbus affiche une trajectoire ascendante, soutenue par la demande et par une gestion plus prévisible de ses cycles. Boeing, lui, doit arbitrer entre la remise à niveau de ses procédés et la préparation de son futur appareil monocouloir.
À court terme, Airbus domine à la fois en volumes et en image. Mais la compétition reste ouverte : les carnets de commandes cumulés des deux groupes dépassent encore les 15 000 unités, garantissant une rivalité durable. Reste à savoir si Boeing saura transformer son redressement industriel en avantage stratégique. Pour l’heure, c’est bien Airbus qui donne le ton dans le ciel mondial.
