​Pétrole : à Doha l'Opep ne trouve pas d'accord pour geler la production

La Russie l'avait annoncé ; un accord a minima sur la question du pétrole et permettant de faire augmenter le prix du brut sur les marchés, ou au moins de le stabiliser aux alentours de 40-45 dollars, ce qui n'aurait pas été suffisant, aurait été trouvé lors de la réunion de Doha. La Russie comptait sur l'Arabie Saoudite et son influence pour signer un accord.

L'Arabie Saoudite, toutefois, a changé d'avis : elle a déclarait qu'elle ne signerait aucun accord si l'Iran ne le signe pas également. L'Iran, de son côté, entretien des relations très tendues avec l'Arabie Saoudite et compte sur le pétrole pour relancer son économie avec la fin de l'embargo. Non seulement l'Iran a déclaré à plusieurs reprises n'avoir pas l'intention de geler sa production, mais aucun représentant du pays n'est allé à la réunion de Doha du 17 avril 2016.

Résultat : aucun accord n'a été trouvé. Une situation qui a surpris les marchés qui estimaient que la réunion de Doha était celle de la dernière chance. En Bourse, le pétrole a chuté de plusieurs points durant les jours qui ont suivi et les spécialistes s'attendent à ce que la tendance baissière soit de retour, après avoir freiné quelques jours en amont de la réunion de l'Opep.