Un tournant historique pour Volkswagen
Volkswagen, l’un des plus grands constructeurs automobiles au monde, est en pleine tourmente. La direction du groupe allemand a annoncé une série de décisions sans précédent, y compris la résiliation de l’accord sur la garantie de l’emploi, un dispositif en vigueur depuis trois décennies. Cet accord, qui devait courir jusqu’en 2029, sera résilié dès la fin de l’année 2024, ouvrant ainsi la possibilité de licenciements dès l’été 2025. Une telle annonce a provoqué une onde de choc en Allemagne, où Volkswagen emploie environ 300,000 salariés, dont 120.000 sous la marque VW.
Cette mesure, qui s’inscrit dans un plan d’économies sans précédent, s’accompagne également de la résiliation de cinq autres conventions collectives définissant les relations de travail au sein du groupe. Ces décisions visent à relancer la compétitivité de l’entreprise, affaiblie par une série de difficultés économiques et industrielles, notamment la concurrence croissante des constructeurs chinois sur le marché des voitures électriques.
Le groupe Volkswagen justifie ces actions par un contexte économique difficile, marqué par plusieurs facteurs. Tout d’abord, le marché chinois, qui est le plus grand marché automobile au monde et une source majeure de revenus pour le constructeur, connaît une baisse significative des ventes. Cette situation est exacerbée par la montée en puissance des constructeurs chinois, qui proposent des véhicules électriques à des prix beaucoup plus compétitifs.
Sur le plan domestique, en Allemagne, la demande pour les véhicules électriques de Volkswagen, tels que l’ID.3, est en chute libre. L’entreprise, qui avait placé de grands espoirs sur la transition vers l’électrique, peine à maintenir ses parts de marché face à une concurrence acharnée. En parallèle, les coûts élevés de production sur les sites allemands et les erreurs stratégiques des dernières années ont fragilisé la rentabilité du groupe.
Cette mesure, qui s’inscrit dans un plan d’économies sans précédent, s’accompagne également de la résiliation de cinq autres conventions collectives définissant les relations de travail au sein du groupe. Ces décisions visent à relancer la compétitivité de l’entreprise, affaiblie par une série de difficultés économiques et industrielles, notamment la concurrence croissante des constructeurs chinois sur le marché des voitures électriques.
Le groupe Volkswagen justifie ces actions par un contexte économique difficile, marqué par plusieurs facteurs. Tout d’abord, le marché chinois, qui est le plus grand marché automobile au monde et une source majeure de revenus pour le constructeur, connaît une baisse significative des ventes. Cette situation est exacerbée par la montée en puissance des constructeurs chinois, qui proposent des véhicules électriques à des prix beaucoup plus compétitifs.
Sur le plan domestique, en Allemagne, la demande pour les véhicules électriques de Volkswagen, tels que l’ID.3, est en chute libre. L’entreprise, qui avait placé de grands espoirs sur la transition vers l’électrique, peine à maintenir ses parts de marché face à une concurrence acharnée. En parallèle, les coûts élevés de production sur les sites allemands et les erreurs stratégiques des dernières années ont fragilisé la rentabilité du groupe.
Des négociations qui s’annoncent tendues
« Avec les coûts actuels, il ne sera pas possible à Volkswagen de maintenir l’emploi dans sa structure actuelle. Volkswagen doit augmenter sa productivité et réduire durablement ses coûts », affirme la direction dans une note interne.
La résiliation de ces accords ouvre une phase de négociations avec les syndicats, qui s’annoncent particulièrement complexes. La direction de Volkswagen appelle déjà les représentants du personnel à discuter des mesures à prendre pour renforcer la compétitivité de l’entreprise et éviter des fermetures d’usines en Allemagne, une éventualité que le groupe n’exclut plus.
« Cette période nous offre maintenant la possibilité de trouver, en collaboration avec les représentants des salariés, des solutions nous permettant de positionner durablement Volkswagen en termes de compétitivité et d'avenir », déclare Gunnar Kilian, directeur des ressources humaines du groupe.
Les syndicats, de leur côté, se préparent à défendre fermement les intérêts des travailleurs, redoutant une vague de licenciements massifs à partir de 2025. La direction n’a pas encore dévoilé le détail des mesures d’économies, mais les discussions à venir seront déterminantes pour l’avenir de nombreux employés.
La résiliation de ces accords ouvre une phase de négociations avec les syndicats, qui s’annoncent particulièrement complexes. La direction de Volkswagen appelle déjà les représentants du personnel à discuter des mesures à prendre pour renforcer la compétitivité de l’entreprise et éviter des fermetures d’usines en Allemagne, une éventualité que le groupe n’exclut plus.
« Cette période nous offre maintenant la possibilité de trouver, en collaboration avec les représentants des salariés, des solutions nous permettant de positionner durablement Volkswagen en termes de compétitivité et d'avenir », déclare Gunnar Kilian, directeur des ressources humaines du groupe.
Les syndicats, de leur côté, se préparent à défendre fermement les intérêts des travailleurs, redoutant une vague de licenciements massifs à partir de 2025. La direction n’a pas encore dévoilé le détail des mesures d’économies, mais les discussions à venir seront déterminantes pour l’avenir de nombreux employés.