Depuis 1998, la production de la petite citadine est assurée par l’usine de Hambach, dans l’Est de la France. Autant dire que l’annonce de Daimler, propriétaire entre autres de Mercedes-Benz et de Smart a provoqué une onde de choc, qui a toutefois été amorti par le lancement de la production d’un nouveau véhicule électrique : « Tous les emplois seront pérennisés à travers notre nouveau projet industriel qui consistera à créer une nouvelle ligne d'assemblage pour la construction d'un SUV électrique de la marque Mercedes à Hambach », a assuré Serge Siebert, PDG de Smart France, au Républicain Lorrain.
La carrière de la Smart n’est pas terminée pour autant. Le constructeur chinois Geely a acquis 50% du capital de Smart, et va délocaliser la production des modèles électriques en Chine. Le pays est particulièrement demandeur de ce type de motorisation : d’un million l’an dernier, le marché chinois devrait en absorber 16 millions d’ici 2030. Geely a bien l’intention de multiplier les ventes des Smart électriques en Chine. Ce changement stratégique est sans doute un soulagement pour Daimler.
Le groupe allemand a soutenu la Smart à bout de bras, mais la voiture n’a jamais connu le succès escompté. Smart affichait certaines années des pertes allant jusqu’à 700 millions d’euros. En 2018, il s’en est vendu en France moins de 7 500 unités, un volume en recul de quasiment 9% par rapport à l’année précédente. Pourtant, Daimler nia cessé d’investir : l’an dernier, le groupe annonçait 500 millions d’euros pour moderniser son usine de Hambach.
La carrière de la Smart n’est pas terminée pour autant. Le constructeur chinois Geely a acquis 50% du capital de Smart, et va délocaliser la production des modèles électriques en Chine. Le pays est particulièrement demandeur de ce type de motorisation : d’un million l’an dernier, le marché chinois devrait en absorber 16 millions d’ici 2030. Geely a bien l’intention de multiplier les ventes des Smart électriques en Chine. Ce changement stratégique est sans doute un soulagement pour Daimler.
Le groupe allemand a soutenu la Smart à bout de bras, mais la voiture n’a jamais connu le succès escompté. Smart affichait certaines années des pertes allant jusqu’à 700 millions d’euros. En 2018, il s’en est vendu en France moins de 7 500 unités, un volume en recul de quasiment 9% par rapport à l’année précédente. Pourtant, Daimler nia cessé d’investir : l’an dernier, le groupe annonçait 500 millions d’euros pour moderniser son usine de Hambach.