Des centaines de postes supprimés chez Scopelec

Scopelec a annoncé cette semaine la mise en place d'un plan de sauvegarde pour l'emploi. Des centaines de postes vont être supprimés en raison de la perte du contrat avec son principal client, Orange. Depuis 1973, année de création de l'entreprise, l'opérateur historique avait fait affaire avec Scopelec, ce qui lui rapportait environ 150 millions d'euros chaque année, soit 40% de son chiffre d'affaires annuel (475 millions en 2021). En fin d'année dernière, Orange a coupé les ponts avec Scopelec.

La perte de ce marché important va conduire Scopelec à procéder au licencient de « plusieurs centaines de ses salariés ». Le groupe va mettre en place une « restructuration sociale respectant au mieux ses engagements sociétaux dans le cadre de la procédure de sauvegarde ». Ce sont de 500 à 550 postes qui vont être supprimés.

Les licenciements interviendront dans plusieurs régions : Normandie, Auvergne-Rhône-Alpes, Occitanie, en Charente ou encore en Nouvelle-Aquitaine. Depuis la fin du contrat avec Orange, un millier d'entre eux sont partis de l'entreprise, soit des départs volontaires, soit des reclassements dans d'autres entreprises (700 environ). 

Scopelec assure n'avoir pas eu le temps de se retourner après la décision d'Orange, aucun signe avant-coureur n'aurait été envoyé par l'opérateur. Les effectifs du groupe sont de 3.600 salariés, qui détiennent 74,8% du capital. Scopelec est la plus ancienne coopérative de France. Le plan de sauvegarde de l'emploi doit entrer en vigueur à la rentrée.