La semaine de l'éco du 4 novembre 2013



Jeudi 7 Novembre 2013
Paolo Garoscio

Tour d'horizon des principaux événements économiques de la semaine du 4 novembre au 8 novembre 2013.


Lundi 4 novembre : La France descend à la 20ème place du classement des pays les plus prospères et heureux

cc/flickr/carlo.ratm
cc/flickr/carlo.ratm

The Legatum Institute, un think-tank britannique, a rendu public la cinquième édition de son index de la Prospérité 2013. La France n'est plus que le 20ème pays le plus prospère et heureux au monde (elle perd une place par rapport à l'an dernier). En Europe, elle n'est que le 14ème pays le plus prospère. Son meilleur score : 8ème en ce qui concerne son système de santé. Son pire score : 42ème en « social capital ».


Air France demande la suppression de 5000 emplois chez Alitalia

Air France-KLM exige en effet que 5 000 emplois soient supprimés, en échange de son éventuelle participation à l'augmentation de capital d'Alitalia, dont elle détient actuellement 25%.

Mardi 5 novembre : La Commission Européenne a décidé de faire la guerre aux sacs plastiques non biodégradables

Bruxelles a déposé une proposition d'amendement à la directive emballage pour obliger les Etats à lutter contre l'usage de ces sacs à usage unique et non biodégradables. 

Chaque pays sera libre se décider s'il veut taxer leur utilisation, l'interdire ou imposer des objectifs de restriction de leur commercialisation et donc leur usage. La Commission estime qu'ainsi, l'Europe pourrait à terme faire baisser sa consommation de 80% en la matière.


Mercredi 6 novembre : La réforme des retraites rejetée à l'unanimité au Sénat

Et dire que les élus socialistes aussi ont voté contre... Les sénateurs avaient tellement modifié le projet initial de réforme des retraites, chaque camp voulant le transformer à sa guise, qu'in fine, tout le monde l'a rejeté.

Pierre Moscovici confirme l'objectif d'un déficit en dessous de 3% en 2015

Alors que Bruxelles a renouvelé ses doutes quant au fait que la France parviendrait à ramener le déficit sous la barre fatidique des 3% comme elle s'y est engagée –la Commission table sur 3,75% en 2015 - les ministres français montent au créneau : Pierre Moscovici, ministre de l'Economie, et Bernard Cazeneuve, ministre du Budget, ont affirmé que l'Hexagone tiendra ses engagements : un déficit équivalent à 3% du PIB en 2015.

Jeudi 7 novembre : Bernard Cazeneuve estime insoutenable la hausse des impôts

Dans une interview au journal Les Echos, Bernard Cazeneuve, ministre du Budget, explique en substance que l'ère des hausses d'impôts à tout va est révolue -« Augmenter les prélèvements n'est ni souhaitable ni soutenable pour l'économie »- et que nous entrons pour de bon dans l'ère des économies.  




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