Une révolution énergétique : les pays européens génèrent désormais plus d’électricité grâce au solaire qu’au charbon
En 2024, le paysage énergétique de l’Union européenne a connu un tournant décisif : le solaire a dépassé le charbon dans le mix électrique, marquant une première historique. Selon le dernier rapport annuel d’Ember, les énergies renouvelables (solaire, éolien, hydraulique) ont atteint une part de 47% dans la production d’électricité, contre 29% pour les combustibles fossiles. Cette évolution reflète une croissance remarquable de l’énergie solaire, qui a progressé de 21,7% par rapport à 2023. Cette tendance est amplifiée par un rebond de l’hydroélectricité (+9,8%) et la performance constante de l’éolien.
À fin 2024, plus de la moitié des pays membres de l’UE disposent désormais d’un mix énergétique où le charbon représente moins de 5% ou est totalement absent. Le charbon, autrefois troisième source d’énergie de l’UE, est devenu la sixième en 2024, marquant un déclin spectaculaire depuis le début du Green Deal en 2019. Par ailleurs, la production d’électricité à partir du gaz naturel a diminué pour la cinquième année consécutive, consolidant la transition structurelle vers une énergie plus propre.
À fin 2024, plus de la moitié des pays membres de l’UE disposent désormais d’un mix énergétique où le charbon représente moins de 5% ou est totalement absent. Le charbon, autrefois troisième source d’énergie de l’UE, est devenu la sixième en 2024, marquant un déclin spectaculaire depuis le début du Green Deal en 2019. Par ailleurs, la production d’électricité à partir du gaz naturel a diminué pour la cinquième année consécutive, consolidant la transition structurelle vers une énergie plus propre.
Plus qu’un impératif environnemental, une question de sécurité énergétique
Cette transition ne concerne pas seulement la lutte contre le changement climatique, mais aussi l’économie et la sécurité énergétique. L’adoption rapide des énergies solaire et éolienne a permis à l’UE de réduire significativement sa dépendance aux importations de combustibles fossiles. Selon Ember, si la capacité solaire et éolienne installée depuis 2019 n’avait pas été développée, l’UE aurait dû importer 92 milliards de mètres cubes de gaz supplémentaire et 55 millions de tonnes de charbon, à un coût estimé de 59 milliards d’euros.
Ces économies illustrent l’importance stratégique des énergies renouvelables dans un contexte de volatilité des prix des énergies fossiles. Toutefois, des défis subsistent, notamment dans le secteur éolien, qui souffre d’un retard de déploiement. Ember souligne qu’il est impératif de doubler le rythme des nouvelles installations d’éoliennes d’ici 2030 pour atteindre les objectifs climatiques et énergétiques de l’UE. Malgré ces obstacles, les avancées des dernières années démontrent qu’une combinaison de politiques ambitieuses et d’investissements ciblés peut conduire à un avenir énergétique plus sûr et durable.
Ces économies illustrent l’importance stratégique des énergies renouvelables dans un contexte de volatilité des prix des énergies fossiles. Toutefois, des défis subsistent, notamment dans le secteur éolien, qui souffre d’un retard de déploiement. Ember souligne qu’il est impératif de doubler le rythme des nouvelles installations d’éoliennes d’ici 2030 pour atteindre les objectifs climatiques et énergétiques de l’UE. Malgré ces obstacles, les avancées des dernières années démontrent qu’une combinaison de politiques ambitieuses et d’investissements ciblés peut conduire à un avenir énergétique plus sûr et durable.