Très haut début : Free et Bouygues dénoncent le quasi-monopole d’Orange



Lundi 3 Juillet 2017
Anton Kunin

Alors que le déploiement de l’Internet très haut débit devrait se prolonger jusqu’en 2019, Free et Bouygues Telecom viennent de saisir l’Arcep, le régulateur français des télécoms, pour demander une remise à plat des attributions des déploiements de cette technologie sur le territoire français, révèle en exclusivité le journal Les Echos.


Orange concentre 90 % des attributions du très haut débit

L’Internet très haut débit (également appelé la fibre), Orange s’y connaît ! Seuls 15 % des foyers français ont adopté cette technologie, en revanche 70 % des souscriptions concernent un seul opérateur : Orange. Et cet état des choses, les concurrents de l’opérateur historique ne l’apprécient pas. Selon une information exclusive du journal Les Echos, Iliad (la maison mère de Free) et Bouygues Telecom viennent d’adresser à l’Arcep un courrier dans lequel ils réclament un accès équitable et strictement non-discriminatoire aux infrastructures qu’Orange est en train de déployer.

Par ailleurs, les deux opérateurs sont mécontents face à la décision de l’Arcep d’attribuer 90 % des agglomérations de taille moyenne à Orange pour qu’il y déploie, à titre prioritaire, le très haut débit.

Le « 100 % fibre » ne se fera pas

Si les agglomérations de taille moyenne verront effectivement un déploiement massif du très haut débit, tel ne sera pas le cas des communes reculées. Contrairement à François Hollande, qui a inscrit dans son Plan très haut débit le déploiement de la fibre jusqu’à l’ensemble des habitations, Emmanuel Macron a annoncé le 15 juin 2017 privilégier des « solutions mixtes ». En d’autres mots, le déploiement de la 3G/4G à la place du très haut débit dans les zones où ce dernier ne sera pas économiquement viable.

Emmanuel Macron juge le déploiement universel du très haut débit trop coûteux. Par ailleurs, dans la perspective où les opérateurs n’assureront pas une couverture adéquate d’ici 2019, c’est l’État qui devra financer les déploiements. Et lorsqu’il s’agit de deniers publics, le nouveau Président de la République se veut économe.








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