Applications mobiles : la Commission européenne veut réguler les micro-paiements



Jeudi 27 Février 2014
Aurélien Delacroix

L'Europe tape du poing sur la table concernant les micro-transactions dans les applications mobiles. Google et Apple ont rencontré la Commission européenne sur ce sujet.


Applications mobiles : la Commission européenne veut réguler les micro-paiements
La plupart des applications à télécharger sur smartphones et tablettes contiennent des boutiques intégrées proposant des contenus supplémentaires : il peut s'agir de fonctionnalités exclusives, de niveaux en plus pour les jeux… Ce modèle économique, appelé freemium ou free to play, connait un énorme succès auprès des éditeurs d'applications et des utilisateurs, et pour cause : le logiciel est gratuitement téléchargeable… Charge ensuite aux développeurs d'attirer le consommateur dans leur boutique en ligne.
 
C'est là que le bât blesse. Les exemples se sont multipliés ces derniers mois de parents dépassés par les achats effectués par leurs enfants dans ces magasins virtuels. Les sommes peuvent atteindre des centaines, voire des milliers d'euros, dépensés en pure perte pour accélérer certains processus dans les jeux (ce qu'on appelle des timers). Aux États-Unis, les autorités ont pris le problème à bras le corps et Apple s'est arrangé à l'amiable pour éteindre un recours collectif intenté par des parents excédés.
 
L'Europe s'empare à son tour de ce modèle économique. Les représentants d'Apple et de Google vont défiler devant la Commission européenne, où ils devront détailler les mesures prises et envisagées afin d'éviter aux consommateurs, et tout particulièrement les plus jeunes, de succomber trop facilement aux micro-paiements. Le commissaire Neven Mimica, en charge de la Politique des consommateurs, a déclaré : « Les consommateurs et en particulier les enfants ont besoin d'une meilleure protection contre les coûts des achats en micro-paiements. (…) [Ces achats] provoquent non seulement un préjudice financier pour les consommateurs, mais mettent aussi en cause la crédibilité de ce marché très prometteur ».
 
La Commission cible quatre problèmes particuliers à résoudre : la communication trompeuse qui fait passer des jeux freemium pour « gratuits », les micro-paiements qui ciblent les enfants, l'affichage clair du consentement explicite du consommateur lors de l'achat, ainsi qu'un support client simple et accessible.








Nokia taille de nouveau dans ses effectifs en France

07/03/2024

Tarifs bancaires : une augmentation modérée en 2024

29/02/2024

Casino en crise avec des pertes monumentales

29/02/2024

Dépassements d'honoraires : un frein à l'égalité d'accès aux soins

22/02/2024

Renault affiche des performances exceptionnelles en 2023

15/02/2024

Les Français ont beaucoup pioché dans leurs comptes courants fin 2023

15/02/2024

SUV à Paris : pour le lobby de la voiture, surfacturer le stationnement est une fausse solution

08/02/2024

L'économie française sera à la peine en 2024

08/02/2024
Facebook
Twitter