Mitsubishi a admis avoir falsifié les données de consommation d'essence de plusieurs de ses modèles : quatre au printemps (dont deux griffés de la marque Nissan), et huit autres cet été. Pour éviter que le constructeur ne sombre corps et bien, Nissan a investi 237 milliards de yens, soit un peu plus de 2 milliard d'euros, pour acquérir 34% du capital de Mitsubishi… ce qui revient à en prendre le contrôle de fait.
Par conséquent, c'est Carlos Ghosn, patron de Renault et de Nissan, qui prend la présidence du conseil d'administration de Mitsubishi. Une nouvelle casquette pour l'homme d'affaires, qui a su redresser Renault puis Nissan, et qui va devoir enfiler de nouveau le bleu de chauffe pour éviter à Mitsubishi une fin funeste.
Le groupe fait face non seulement à des scandales à répétition, mais aussi à des pertes lourdes : les comptes d'exploitation seront dans le rouge de 246 millions d'euros fin mars, à la fin de l'exercice fiscal. La direction de Mitsubishi attend donc beaucoup de Ghosn, qui a déjà eu l'occasion de dire son ambition de devenir le premier constructeur automobile mondial.
Par conséquent, c'est Carlos Ghosn, patron de Renault et de Nissan, qui prend la présidence du conseil d'administration de Mitsubishi. Une nouvelle casquette pour l'homme d'affaires, qui a su redresser Renault puis Nissan, et qui va devoir enfiler de nouveau le bleu de chauffe pour éviter à Mitsubishi une fin funeste.
Le groupe fait face non seulement à des scandales à répétition, mais aussi à des pertes lourdes : les comptes d'exploitation seront dans le rouge de 246 millions d'euros fin mars, à la fin de l'exercice fiscal. La direction de Mitsubishi attend donc beaucoup de Ghosn, qui a déjà eu l'occasion de dire son ambition de devenir le premier constructeur automobile mondial.