France
Il fait aller vite en effet, car les mesures préconisées par Jean-Cyril Spinetta ont vocation à s'inscrire dans la loi d'orientation des mobilités, un texte prévue au premier semestre et pour lequel des Assises sont en cours. La mission avait d'ailleurs été annoncée le 19 septembre dernier, au moment du lancement de ces discussions autour de la mobilité.
La lette mission de Jean-Cyril Spinetta contient trois thématiques sur lesquels il va devoir phosphorer. La première, c'est de déterminer quel sera la place du transport ferroviaire de passagers dans un paysage en constante évolution. Entre les cars « Macron » qui relient des villes distantes, les TGV à bas coût OUIGO dont la SNCF veut amplifier le succès, le covoiturage, mais aussi des villes désireuses de faire plus de place aux piétons, aux cyclistes et au transport en commun, la question est de taille.
Jean-Cyril Spinetta va aussi plancher sur le modèle économique du ferroviaire. La dette de SNCF Réseau écrase littéralement l'entreprise, tandis que la grande majorité des lignes TGV présentent un déficit (c'est le cas pour 70% d'entre elles). Dans ce cadre, des dessertes locales pourraient disparaitre, tout comme des gares. Enfin, la mission devra s'intéresser à l'ouverture à la concurrence. Dans l'esprit de la ministre des Transports, cette nouvelle donne — qui débutera en 2020 — doit profiter à tous, des passagers aux cheminots. Beaucoup de travail donc pour celui qui dans les années 80, était le directeur de canonner de Michel Delebarre, alors ministre des Transports. Une autre époque.
La lette mission de Jean-Cyril Spinetta contient trois thématiques sur lesquels il va devoir phosphorer. La première, c'est de déterminer quel sera la place du transport ferroviaire de passagers dans un paysage en constante évolution. Entre les cars « Macron » qui relient des villes distantes, les TGV à bas coût OUIGO dont la SNCF veut amplifier le succès, le covoiturage, mais aussi des villes désireuses de faire plus de place aux piétons, aux cyclistes et au transport en commun, la question est de taille.
Jean-Cyril Spinetta va aussi plancher sur le modèle économique du ferroviaire. La dette de SNCF Réseau écrase littéralement l'entreprise, tandis que la grande majorité des lignes TGV présentent un déficit (c'est le cas pour 70% d'entre elles). Dans ce cadre, des dessertes locales pourraient disparaitre, tout comme des gares. Enfin, la mission devra s'intéresser à l'ouverture à la concurrence. Dans l'esprit de la ministre des Transports, cette nouvelle donne — qui débutera en 2020 — doit profiter à tous, des passagers aux cheminots. Beaucoup de travail donc pour celui qui dans les années 80, était le directeur de canonner de Michel Delebarre, alors ministre des Transports. Une autre époque.
