Résilience de l'économie française et européenne
La France ne s'en sort pas si mal du point de vue économique, selon François Villeroy de Galhau. Le gouverneur de la Banque de France, invité de RMC, a tenu à saluer la résilience de l'économie hexagonale en rappelant que la croissance cette année sera de 2,6% : « Ce n'est pas si mal », affirme-t-il. Le pays a connu une bonne résistance malgré les vents contraires et la guerre en Ukraine, se réjouit-il également.
L'invasion de l'Ukraine a été « une mauvaise nouvelle pour l'économie », convient-il. L'inflation a connu une embardée et les prix de l'énergie ont explosé, ce qui a resserré le pouvoir d'achat et forcé la Banque centrale européenne à relever ses taux, et donc à enchérir le crédit pour les consommateurs et les entreprises. Malgré tout, l'économie a résisté, mieux encore que ce que beaucoup redoutaient.
L'invasion de l'Ukraine a été « une mauvaise nouvelle pour l'économie », convient-il. L'inflation a connu une embardée et les prix de l'énergie ont explosé, ce qui a resserré le pouvoir d'achat et forcé la Banque centrale européenne à relever ses taux, et donc à enchérir le crédit pour les consommateurs et les entreprises. Malgré tout, l'économie a résisté, mieux encore que ce que beaucoup redoutaient.
La récession pourrait bien être évitée
Autre bonne nouvelle, François Villeroy de Galhau estime qu'il ne devrait pas y avoir de récession l'année prochaine. Il ne peut pas l'exclure certes, « parce qu'il y a beaucoup d'incertitudes ». Mais « si récession il devait y avoir, elle serait temporaire et limitée », selon lui. Par ailleurs, ni la France ni l'Europe ne subiront d'« écroulement de l'économie », on devrait ainsi y échapper ! À moins d'un nouveau choc…
Toutefois, ni l'Union européenne, ni la France n'échapperont à un ralentissement courant 2023. Une année durant laquelle il faudra faire le dos rond, mais l'avenir s'annonce meilleur. « 2022 a été une année de résilience, 2023 sera celle d'un ralentissement, mais 2024 sera celle de la reprise », assure le gouverneur. L'inflation devrait en tout cas descendre à 4% en fin d'année prochaine, ce qui permettra de souffler un peu mieux.
Toutefois, ni l'Union européenne, ni la France n'échapperont à un ralentissement courant 2023. Une année durant laquelle il faudra faire le dos rond, mais l'avenir s'annonce meilleur. « 2022 a été une année de résilience, 2023 sera celle d'un ralentissement, mais 2024 sera celle de la reprise », assure le gouverneur. L'inflation devrait en tout cas descendre à 4% en fin d'année prochaine, ce qui permettra de souffler un peu mieux.