En 2018, le « jour de libération fiscale » est tombé le 23 juillet



Vendredi 27 Juillet 2018
Anton Kunin

En 2018, les Français ont dû travailler 204 jours pour financer les dépenses de l’administration publique, avant de pouvoir profiter du fruit de leur travail, ont calculé les économistes de l’association Contribuables Associés.


La France débourse 55,9% de son PIB pour financer les dépenses publiques

Le fonctionnement de l’État, revient-il cher aux Français ? Très cher même, selon l’association Contribuables Associés. Selon ses calculs, effectués à partir des données de l’OCDE, le ratio entre les dépenses publiques (État, collectivités territoriales, sécurité sociale, Union européenne) et les richesses créées en France (le Produit intérieur brut) est de 55,9% en 2018. En d’autres mots, l’administration publique absorbe plus de la moitié de la richesse produite en France. Sur chaque euro que nous gagnons, la dépense publique en dévore près de 56 centimes.

Une autre méthode pour visualiser l’immensité de la part que prennent les dépenses publiques est de raisonner en nombre de jours de travail dans l’année nécessaires pour les couvrir. En effet, rapportés au nombre de jours dans l’année, ces 55,9% donnent le chiffre 204. C’est le nombre de jours (sur 365) que les Français sont obligés de travailler pour payer les dépenses de l’État. Le 205e jour (le « jour de libération fiscale ») tombe donc le 23 juillet.

Les contribuables de la zone euro fêtent leur « libération » le 19 juin en moyenne

En 2018, la France est encore « championne » des pays de l’OCDE pour le poids de sa dépense publique, devant la Finlande (52,6% du PIB dépensés pour la sphère publique), la Belgique (51,6 % du PIB dépensés pour la sphère publique) et le Danemark (51,5% du PIB dépensés pour la sphère publique). En moyenne, les contribuables de la zone euro fêtent leur « libération » le 19 juin, plus d’un mois avant les contribuables Français.

Pour Eudes Baufreton, directeur de Contribuables Associés, « la France dépense beaucoup trop pour sa sphère publique, et ce poids de la dépense publique se traduit par un matraquage fiscal gigantesque sur les contribuables. Seule la réduction des dépenses publiques permettra une véritable baisse des impôts, une diminution de l’endettement et le retour de l’emploi en France ».








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