L’énergie pèse de plus en plus lourd dans le budget des ménages. L’année 2014 fut pourtant douce sur le plan des températures, il n’empêche que plus d’un ménage sur cinq consacre, en France, une part importante de son budget aux dépenses énergétiques. C’est ce que rappelle l’Insee dans une étude publiée ce jeudi 8 janvier.
Ainsi, environ 5,9 millions de ménages seraient contraints de consacrer une part importante de leurs revenus au chauffage pour leur logement ou à l’essence pour se déplacer. L’Insee ajoute même que 700 000 ménages, soit 2,6 % d’entre eux, auraient même des difficultés à assumer ce poste de dépenses. Ce qu’on appelle ici la vulnérabilité énergétique caractérisée par le fait de consacrer plus de 8 % de ses revenus pour le chauffage et 4,5 % pour ses déplacements.
Pour l’Insee, la situation est grave car pour certains de ces ménages, le choix se pose aujourd’hui de renoncer à certaines dépenses pour se chauffer et se déplacer, ou bien tout simplement de se résigner à avoir froid et à moins se déplacer. L’institut national de la statistique conclut en précisant que cette vulnérabilité énergétique augmente plus on s’éloigne des grandes villes.
Il y a eu un semestre de stabilisation. Mais ça c’était avant. Le chômage repart finalement à la hausse en France. D’après l’Insee, qui publie jeudi 4 décembre ses derniers chiffres sur le sujet, le chômage a grimpé de 0,2 % pour le dernier trimestre de l’année 2014. Il touche très exactement près d’un Français sur dix en métropole, un peu plus en outre-mer. Au total, ce sont 2,8 millions de personnes qui sont sans emploi en France.
Parmi les premiers touchés par ce fléau, on compte bien évidemment les jeunes. Et alors que le chômage augmente, le gouvernement n’a lui de cesse que de déclarer qu’il se concentrait principalement sur cette catégorie de population. Pour le dernier trimestre, le taux de chômage chez les jeunes a ainsi augmenté d’un point, à 23,7 %.
Au cours des trois derniers mois de l’année, les agences pour l’emploi ont accueilli pas moins de 34 200 nouveaux demandeurs d’emploi, sans activité. Mois après mois, le front de l’emploi en France semble donc ne pas s’améliorer. Pourtant, et c’est peut-être là le seul lot de consolation pour le gouvernement, on reste encore loin du pic historique des 10,4 %, en métropole, atteint en 1994 et en 1997. Mais on s’en approche.