L’opération est prévue pour le second semestre 2015. Chez eBay, on l’envisage déjà avec perte et fracas. Le géant de la vente aux enchères sur Internet s’apprête en effet à supprimer environ 3 000 emplois, pour préparer le départ de sa filiale de paiement, Paypal. C’est du moins ce qu’a révélé le Wall Street Journal, le 10 décembre dernier.
Citant des sources proches du groupe, le journal affirme qu’eBay est sur le point de détruire 3 000 postes, soit 10 % de ses effectifs totaux. A noter que d’après le Wall Street Journal, ce plan social devrait affecter principalement les plateformes de commerce en ligne, la nouvelle activité développée par le site.
Pour l’instant eBay n’a pas confirmé ces informations. Toujours est-il que l’entreprise se prépare activement à la scission avec Paypal. Une opération décidée en début d’année, après un bras de fer acharné avec l’un de ses investisseurs, Carl Icahn. Une décision que le groupe justifie par un plus grand avantage à scinder les deux entreprises, pour que les deux entités puissent mener des stratégies d’investissement plus ciblées.
Peu après son élection, François Hollande, dans ses heures de gloire, avait revalorisé le Smic de 2 %, en 2012. Une époque désormais révolue. Le salaire minimum, qui augmente mécaniquement en fonction de l’inflation tous les 1er janvier, ne connaîtra pas d’autre revalorisation cette année.
Interrogé jeudi 4 décembre sur Itélé, Michel Sapin l’a confirmé, après que François Rebsamen, ministre du Travail, ait évoqué le sujet en précisant qu’un coup de pouce ne serait pas une « bonne solution ». Le gouvernement n’accordera donc aucun cadeau à tous les salariés payés au Smic, en France.
Une bonne chose pour les entreprises, qui ne subiront pas de coût supplémentaire lié à l’augmentation du salaire minimum. Une bonne chose également pour le gouvernement, et pour l’Etat, à la diète côté budget. En effet, augmenter le Smic coûte cher à l’Etat. Chaque année, le budget de la France est grévé de 20 milliards d’euros, pour le seul salaire minimum.
Et en cette période de rigueur budgétaire, pour plaire à Bruxelles et remplir les objectifs européens, il n’est donc pas question de revaloriser le salaire minimum, sous peine de subir des coûts supplémentaires. Le gouvernement l’a très bien compris.
L’idée de départ est apolitique et non partisane, comme le précise Bertrand Lambert, le fondateur du site Internet Cestlagreve.fr. « Il n’y a pas de logique idéologique, politique ou syndicale avec Cestlagreve. Cependant j’ai horreur du fait accompli et souhaite éviter toute mauvaise surprise ».
Le principe est donc simple. Lancer et tenir à jour un calendrier des grèves en France, jour après jour. Simple, encore fallait-il y penser. Le créateur de ce site raconte avoir eu l’idée au moment de la grève d’Air France, qui a paralysé la compagnie aérienne, et une bonne partie des transports aériens pendant une quinzaine de jours, un record.
« Si comme tout le monde j’ai eu plusieurs fois des aventures liées aux grèves, j’ai trouvé celle-ci particulièrement dure et injuste. J’ai trouvé curieux que le gouvernement ait dû donner de la voix, et que celle-ci n’a plus ou moins pas été entendue » précise Bertrand Lambert. Ce dernier précise cependant que le but de son site n’est pas de remettre en cause le droit de grève.
Présent sur Twitter et Facebook, le site semble vouloir avertir en temps réel ses utilisateurs dès qu’une nouvelle grève fera son apparition. A ce sujet, chacun peut proposer une grève sur le site, qui sera vérifiée pour éviter de communiquer de fausses informations, assure-t-on.
Ici le but semble être simplement d’aider les Français à mieux s’organiser, en connaissant à l’avance les grèves qui pourraient, ou non, leur faire perdre du temps, et parfois de l’argent, quand il s’agit d’entreprises. Le site pourra peut-être éviter à nombre de personnes de rater un entretien professionnel ou un rendez-vous important. Du vécu en somme.